Calvino le viconte pourfendu
Ce conte philosophique raconte l'histoire d'un chevalier génois coupé en deux par un boulet de canon lors d'une bataille contre les Turcs. Les deux moitiés de cet homme, du nom de Médard de Terralba, continuent de vivre chacune de leur côté, l'une prônant et faisant le bien, l'autre semant la terreur et détruisant tout derrière elle. Avec ce récit, Calvino montre que l'absolu dans la malfaisance tout comme dans la bonté est inconcevable.
Le Vicomte pourfendu est un apologue dont la morale est que la vertu comme la perversité absolues sont également inhumaines.
Parodie de Candide de Voltaire (narrateur naïf, conte philosophique, action située au XVIIIe)(étude comparée conseillée)
Hommage à "L'ile au Trésor" de Stevenson
Résumé:
Le vicomte Médard de Terralba venant d’Italie arrive en Bohème pour livrer bataille contre les Turcs. Inexpérimenté, il se retrouve face à un canon qui le blesse et le coupe en deux par la force d’un boulet. Sa vie s’en trouve irrémédiablement changée. Les médecins raccommodent comme ils peuvent les restes qu’on leur apporte sur une civière.
Quand il rentre enfin chez lui au château de Terralba, sa famille et tous les habitants le trouvent changé. Il était devenu méchant. Il s’attaquait aux plantes et aux animaux qu’il coupait en deux, et tendait des pièges méchants à ceux qu’il connaissait (tuant notamment son père). Dès qu’on entendait les sabots de son cheval tout le monde se sauvait, aussi bien le docteur Trelawney dont on doutait des capacités en médecine que le lépreux qui mendiait. Seule sa nourrisse Sébastienne lui tint tête. L’Infortuné (surnom donné au vicomte) s’arrangea pour la faire