Camille corot
Corot eut donc le maître du maître : Jean-Victor Bertin, grand peintre paysagiste, et néoclassique. Tel ses maîtres, il peint en Italie, où il séjourna, il peint surtout des paysages en capturant l'atmosphère, les jeux de lumières, les reflets de l'eau, etc...
En 1835, Corot affronte le salon de Paris avec un grand tableau : « Agar dans le désert » ayant pour thème une scène de la Bible, qui est reçu favorablement par le public, à partir de ce moment, il est remarqué (et admiré) par ses contemporains. A partir de 1850, sa notoriété grandit, sa peinture se métamorphose, il laisse cours à son imagination en délaissant les paysages et les sujets historiques ou mythologiques.
Il meurt en 1875 et est enterré au Père Lachaise à Paris. Il est en quelque sorte « le père de l'impressionnisme » ayant eu pour élève, par exemple, Eugène Boudin.
Le fait qu'il s'intéresse à la lumière, aux motifs et aux paysages anticipe l’impressionnisme. Corot est une sorte d'exception : il est en quelque sorte le dernier peintre néoclassique et le premier impressionniste.
Tivoli les jardins de la Villa d'Este (paysage), est une huile sur carton (43x60), Corot utilise le pinceau et peint de façon unie pour en dégager une certaine atmosphère. Sur le tableau on observe trois plans, le premier formé par la balustrade, le second par le toit des maisons et le dernier par la ligne de mir.
Tivoli (petit village italien) est vu depuis la terrasse de la villa d'este, le