Un « non » existe à partir du moment où une frontière a été franchi. Cette frontière symbolise que le « non » n’est pas seulement un refus, mais aussi la volonté de revendiqué une valeur. Cette limite s’exprime par trois manières dans le texte : La première telle que, l.7 « il y a une limite que vous ne dépasserez pas », l.9 « idée de limite », l.11 avec le verbe « limiter » qui est une déclinaison lexicale de la limite. Ensuite un champ lexical de la frontière, avec l.17 « il affirme en même temps que la frontière » et l.18 « en deçà de la frontière ». Il y a quatre manières d’exprimer cette frontière avec un en deçà et un au-delà. Par exemple : l.8, le verbe « dépasser » qui symbolise le « au-delà » de la frontière puis le nom commun « intrusion » l.12 qui marque l’en deçà. Enfin, pour rendre explicite l’expression de cette limite, il faut marquer le refus qui intervient dès la l.2 avec « il refuse », l.10 « il exagère », l.12 « refus catégorique », l.20 « qui l’opprime », ces marques explicites du refus par des verbes et des dérivations lexicale est aussi souligné par des adjectifs qualificatifs qui marquent le ressentis de l’homme révolté (pas de Camus) : avec l.4 « inacceptable », l.13 « intolérable ». Si ces marques s’exaltent c’est pour qu’on opère un mouvement pendulaire simultané avec le non, marque de révolte, et le oui, l’affirmation d’une valeur.

La valeur entraine la « certitude confuse d’un bon droit » l.13, souligné l.14 avec « en droit de » et si on est dans son droit c’est qu’on a raison comme l.16 : « le sentiment d’avoir soi-même, en quelque façon, et quelque part, raison. » et, l.19, « que cela vaut la peine de » et l.23 « il oppose ce qui est préférable à ce qui ne l’est pas » qui annonce le mot clef l.25 « valeur ». Cela vise à nous instruire, ça a un but didactique. En effet, ce texte argumentatif avec en premier une définition de la révolte de la ligne 1 à 5 avec la question rhétorique « Qu’est-ce qu’un homme révolté ? » et ensuite l.6 à