Canada textile
L’offre
Ces deux dernières décennies, le cycle économique et le commerce ont grandement influé sur la production des industries du textile et du vêtement. Les deux avaient été heurtées de plein fouet par la récession de 1982, mais elles s’en étaient rapidement remises. Vers la fin de la décennie 1980, elles étaient déjà victimes d’une valorisation du dollar, situation que devait aggraver la récession du début de la décennie 1990. Après une vive reprise jusqu’en 2000, la production a reculé à pas redoublés.
Depuis toujours, le Canada accuse des déficits au compte du textile, du vêtement et du cuir et le fossé se creuse. Collectivement, ces industries ont été à l’origine en 2004 de 1,3 % des exportations et de 3,9 % des importations. À l’heure actuelle, c’est le vêtement qui présente le plus lourd déficit (4,0 milliards), suivi du cuir (2,1), des produits textiles (1,5) et du textile proprement dit (1,0).
Le vêtement tient la plus grande place dans le commerce de ce secteur avec des exportations de 2,5 milliards et des importations de 6,6. Les exportations sont stables depuis 1998, mais les importations ont doublé en valeur même en période de décroissance des prix sur le marché extérieur. Le gros des vêtements que nous exportons va aux États-Unis. Le commerce sectoriel canado-américain laisse un excédent canadien de 1,8 milliard, mais les ventes ont récemment ralenti à cause de la valorisation de notre dollar. Notre déficit le plus grand (4 milliards) vient de nos échanges sectoriels avec la Chine. Nos importations en provenance de ce pays ont triplé en 10 ans seulement. Les importations canadiennes sont aussi en progression avec le Bangladesh, l’Inde, le Mexique et l’Asie du Sud-Est.
Le textile a culminé en 2000, la même année que le vêtement. Il représentait 60 % de la production. La production de fibres, de filés et de fils, ainsi que le finissage et le revêtement de tissus, sont stables à près de 550 millions depuis 1997. La