CANDIDE

Chapitre 3

Voltaire est un philosophe des lumières du XVIIIè siècle. Il a beaucoup écrit dans divers genres littéraires, des écrits plutôt controversés. Candide est un conte philosophique sous-titré « l'Optimisme ». Comme tout philosophe de son temps, son but est d'éclairer les esprits à la raison. Comment Candide nous présente il la guerre ? Tout d'abord nous parlerons du regard particulier de Candide à propos de la guerre puis nous parlerons de la vision réaliste de la guerre et pour finir nous parlerons du regard de Voltaire sur cette guerre.

Dans un premier temps, nous parlerons du regard de Candide. Au début de ce chapitre, nous n'imaginons pas que Candide traite de la guerre, nous supposonS qu'il s'agit d'un spectacle, « Rien n'était si beau, si leste, si brillant [...] Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons formaient une harmonie ». Puis, nous remarquons un contraste entre harmonie et enfer. Et enfin un regard déshumanisant prit place, « Les canons », « La mousqueterie », « La baïonnette » tuèrent plus de 30 000 « âmes ». Candide semble édulcorer la réalité. Dans un second temps, nous parlerons de la vision réaliste de la guerre. Pour commencer, l'auteur parle de « Boucherie héroïque » qui montre que la notion de héros est remise en cause par cette boucherie. Candide « passa par dessus des tas de morts » où « femmes égorgées », « filles éventrées », « d'autres à demi brûlées » et « [cervelles, bras et jambes coupés répandues sur la terre] » montre les effets choquants de la guerre sur les populations civiles. La description est crue, les expressions sont dures. Voltaire ne mâche pas ses mots, il veut choquer, écoeurer. Dans un dernier temps, nous parlerons du regard de Voltaire. L'auteur mélange ironie et guerre, tout comme spectacle et guerre,termes qui ne s'unissent pas. La progression de la scène de guerre est calme et ordonnée,