Candide chapitre 3 la guerre
Plan :
I) Le spectacle du champ de bataille
1) L’aspect esthétique
2) Le spectacle du combat
II) Le spectacle de l’horreur
1) La diversité des victimes
2) La violence
3) La réciprocité des actions
III) Un texte critique
1) La guerre, un fléau sans justification
2) La responsabilité des rois et de la religion
3) La critique de l’optimisme
Introduction :
Situation :
Candide a été chassé du château de T.T.T. et à connu l’enrôlement forcé dans l’armée bulgare et se trouve en plein milieu du champ de bataille. On suppose que ce chapitre a été inspiré par les horreurs de la guerre de 7 ans entre la Prusse, la France, l’Autriche, l’Espagne et l’Angleterre. Cette guerre (1756-1763) est contemporaine à l’écriture de Candide (1759). Pendant, cette guerre les massacres de population civile sont nombreux.
Ce texte est l’occasion pour Voltaire de confronter son héro à la guerre.
PROBLEMATIQUE : EN QUOI CE TEXTE EST -IL UNE CONDAMNATION IRONIQUE DE LA GUERRE ?
I)
Le spectacle du champ de bataille
Le texte débute par une description des deux armées et l’accent est mis sur son caractère spectaculaire comme le souligne la métaphore : « le théâtre de la guerre. »
1) L’aspect esthétique
La guerre est présentée comme un spectacle d’abord agréable à l’œil : dans la première phrase, il y a une accumulation de 4 adjectifs valorisants qui sont précédés d’un adverbe d’intensité « si » et qui insiste sur l’élégance et l’ordre du spectacle de l’armée. C’est également un spectacle agréable à l’oreille : l’ouïe est sollicitée avec une énumération (L.1) d’instruments de musique dont on souligne l’harmonie, une harmonie au caractère extraordinaire. Tournure hyperbolique « tel qu’il n’y en eu jamais ». Cependant, si Voltaire semble faire un portrait élogieux de la guerre, l’ironie est déjà présente : d’abord, implicitement par le décalage entre la réalité et les mots qui sont utilisés. Ensuite, explicitement car