Candide - chapitre 3 l'autodafe
Note- Observations
Chapitre III La Guerre.
Structure : Ce passage est composé de deux parties. Tout d’abord une partie dans laquelle on a la vision de Candide qui participe a la guerre, de la ligne 1 à 14. Il décrit le champ de bataille « Rien n’était si beau […] que les deux armées » l.1-2. Puis dans la deuxième partie, nous avons une description péjorative de la guerre lorsque les soldats détruisent les villages et tuent des innocents. Candide voit cette scène comme un spectacle qui fonctionne « en harmonie » l.3. Tout est « bien ordonne » l.1 et a la ligne 27 il est question « du théâtre de la guerre », idée qui renforce la vision d’un spectacle. Le spectacle est également auditif avec une énumération d’instruments a la ligne 2 « Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours ». La vocation du champ de bataille se termine sur la vision de Candide avec le terme « boucherie héroïque » à la ligne11. La description du champ de bataille est très méthodique. Il y a de nombreux connecteurs logiques tels que « d’abord »l.4, « ensuite »l.5, « enfin »l.12, « mais »l.30. Il y a d’abord une description des armées « Rien n’était si beau »l.1, puis il y a une description sonore de la scène « Les trompettes, les fifres, les hautbois »l.2, puis il est question de la bataille « le tout pouvait bien se monter a une trentaine de mille âmes »l.9. Voltaire fait, a travers cet extrait, de nombreuses critiques. Il critique tout d’abord la guerre et la violence a travers les meurtres de nombreux innocents (« femmes, vieillards, enfants » l.17 a 19), puis il critique l’homme ou « les coquins : l.6 a travers la phrase : « La mousqueterie ôta du meilleur des mondes environ neuf a dix mille coquins qui en infectaient la surface »l.6-7. Voltaire critique également les philosophes à travers une comparaison avec Candide qui fuit « tremblait comme un philosophe, se cacha du mieux qu’il put » l.10. Nous pouvons également noter une critique de la religion a