Le jeune Candide, vit dans ce que son mentor Pangloss appelle « le meilleur des mondes possibles », c’est-à-dire en Westphalie, dans le château du baron de Thunder-ten-Tronckh, son oncle probable. Le jeune homme mène une existence heureuse dans cet univers clos sur lui-même. Candide est ébloui par l’illusion de puissance du baron et par la philosophie optimiste du docteur Pangloss. Il est également fasciné par la beauté de mademoiselle Cunégonde, la fille du baron. Mais lorsqu’il y touche et que le baron s’en aperçoit, il est chassé du château. Errant et pauvre, Candide est enrôlé dans l’armée bulgare. Pris pour un fuyard, il est rattrapé et fessé, échappant de justesse à la mort pour assister à la guerre et à ses massacres. Il fuit jusqu’en Hollande, où il découvre l’intolérance et l’hypocrisie d’un prédicateur huguenot. Le hasard lui fait rencontrer Pangloss, rongé par la vérole. Ce dernier lui apprend la destruction du château, ainsi que le viol et la mort de Cunégonde, à cause de l’armée bulgare. Candide et Pangloss sont recueillis par Jacques, un bon anabaptiste qui les emmène au Portugal. Hélas, lorsqu’ils sont au large de Lisbonne, une terrible tempête se déchaîne, le bateau est englouti et l’anabaptiste meurt noyé. Le jeune homme et son maître échappent miraculeusement au même sort et parviennent à la ville portugaise. A leur arrivée, un violent tremblement de terre se produit. Les deux compères sont saisis et déférés à l’Inquisition pour propos déplacés. Pangloss est pendu et Candide fessé, à l’occasion d’un autodafé censé empêcher la terre de trembler de nouveau. Une vieille dame recueille le jeune homme et le soigne. Elle lui présente une belle jeune femme qui n’est autre que Cunégonde. Il s’enfuit avec Cunégonde et la vieille en direction de Cadix. Ils prennent place dans un bateau appareillant pour Buenos-Aires. A peine arrivés à destination, les deux amoureux sont à nouveau séparés, car la vieille dame conseille à Candide de s’éloigner. En