Candide en Egypte
Alors qu’il poursuivait sa recherche éperdue de sa tendre Cunégonde, Candide se retrouva pour une raison inexplicable, même par le grand Pangloss1, dans un lieu étrange. Il arpentait les rues d’une ville dont il ne connaissait rien. Autour de lui des gens courraient et scandait des slogans dans une langue qui était inconnu à Candide, mais qu’il comprenait néanmoins par à un miracle qui ne pouvait se produire que dans le meilleur des mondes. Le voyant errer sans but, un homme l’arrêta. Il se présenta comme Mohamed et répondit à certaines des questions de Candide : «Nous sommes ici en Egypte, dans la ville du Caire, et tous ces gens que tu vois, se révoltent contre le dictateur qui terrorise notre pays depuis maintenant trente ans. Viens avec moi, je vais te montrer notre révolution.» Candide le suivis, espérant peut-être retrouver sa belle dans la masse des révolutionnaires. Sur leur route le jeune homme vis des gens s’acharner sur d’étranges petites boites qu’ils portaient à leurs oreilles. Mohamed lui expliqua qu’il s’agissait de téléphones, des appareils permettant de se parler à distance. Le dictateur avait, selon le nouvel ami de Candide, coupé les réseaux de télécommunication et les téléphones ne fonctionnaient plus, rendant l’organisation des protestataires difficile. Après avoir longé plusieurs rues, Candide et son compagnon arrivèrent devant un immense et extrêmement vétuste bâtiment. Là, une chaine d’hommes et de femmes s’étaient formée autour des murs, le protégeant de toute approche hostile. Mohamed se renseignant auprès, il informât Candide qu’ils se trouvaient devant le musée du Caire, un monument très important pour le peuple égyptien. Il renfermait toute l’histoire de leur civilisation. Cette barrière humaine s’était formée spontanément lorsque des bandits s’étaient introduits dans le monument. Ceux-ci s’étaient échappés de l’une des trois prisons qui avaient étés abandonnées par leurs gardiens. Dans le musée ils avaient