Candide ou l'optimisme, chapitre 3
Chapitre Troisième : Comment Candide se sauva d’entre les Bulgares, et ce qu’il devint
I . Une présentation ambiguë de la guerre
1.1 La guerre comme un spectacle
→ « si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné » = accumulation d’adj mélioratifs au superlatifs = valorise l’entreprise de la guerre
→ « les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons » = énumération qui présente la guerre comme un orchestre, seul le GN canons rappelle la réalité
→ « une harmonie telle qu’il n’y en eu jamais en enfer » = alliance de mots, comparaison = ironie, l’harmonie va pourtant devenir un enfer, un massacre.
→ « théâtre de la guerre » = métaphore = tout cela n’est qu’une représentation, un jeu où chacun a son rôle.
1.2 Un jeu de stratégie
→ « à peu près 6000 hommes » , « 9 à 10000 coquins » , « 30000 âmes » = hyperbole qui renvoie au registre épique (épopée)
→ « renversèrent » , « ôta du meilleur des mondes » = euphémisme (+ formule de Leiniz) + « la baïonnette fut la raison suffisante de la mort de […] » = métonymie (+ ‘’)
→ « à peu près » , « le tout » = pronom indéfini , donne l’impression d’un calcul = Déshumanisation.
1.3 Candide, un piètre soldat
→ « prit le parti d’aller raisonner ailleurs des effets et des causes » = périphrase désignant sa désertion + réf à Leibniz
→ « s’enfuit » , « toujours marchant » = verbes de mouvemt : lâcheté
→ « tremblait comme un philosophe » = comparaison = allusion moqueuse aux philo . qui se cachent derrière des théories et n’affrontent pas la réalité
L’éloignement volontaire du glorieux champ de bataille conduit Candide à l’arrière, où il découvre les retombées du « spectacle ».
II. Une vision réaliste de la guerre
2.1 Dénonciation de la guerre et de ses atrocités
→ « tas de morts et de mourants » , « criblés de coups » , « éventrées » , « égorgées » … = CL du