Candide
Biographie : Les dix premières années, passées à la campagne à Milly, proche de Mâcon, sont influencées par la nature, ses sœurs, sa mère, et surtout par l'abbé Dumont, son tuteur, qui lui insuffle une grande ferveur religieuse renforcée par les années qu'il passe au collège de Belley, pendant lesquelles il lit Chateaubriand, Virgile et Horace.
Après avoir fini ses études, ne désirant pas servir l'usurpateur, il mène une vie de gentilhomme campagnard (1808-1811). Il écrit de la poésie chrétienne, et entame un voyage en Italie (1811-1812) pendant lequel il rencontre une jeune Napolitaine qui lui inspirera Adieu à Graziella(1819).
Il devient garde du corps de Louis XVIII une fois ce dernier intrônisé, mais démissionne après Waterloo et revient à Milly, bien qu'il aille souvent à Paris, où il s'adonne au jeu et contracte de lourdes dettes. Seul garçon de sa famille, il reçoit en héritage les domaines de ses parents. Sans y être obligé, il s'engage à indemniser ses sœurs par des rentes. Il s'essaye à la tragédie (Médée).
En 1816, le poète rencontre à Aix-les-Bains Julie Charles, une femme mariée atteinte de la tuberculose. Un amour spirituel naît entre les deux, mais Julie meurt en 1818 : le poète est profondément marqué par cette perte. En 1820, il lui inspire le recueil Les méditations. Ce dernier le propulse socialement : il peut épouser Mar-Ann Birch et devient attaché d'ambassade à Naples. Le couple voyage en Italie, en Angleterre, à Paris. En même temps, le poète publie Les nouvelles méditations, La mort de Socrate, Le dernier chant du pèlerinage d'Harold.
En 1825, il est nommé secrétaire d'ambassade à Florence, mais se voit refuser le poste de ministre de France : qu'importe, il demande un congé, revient en province, et publie Les Harmonies Poétiques et Religieuses.
Lamartine se rallie à la monarchie de Juillet mais est candidat malheureux à la députation. Après cet échec, il fait un voyage en Orient