Candide
(« château »...)et dans celle des hyperboles au superlatif; dans le choix des noms propres. Y contribuent encore l'accélération verbale (cf. p. 21, le développement' de l'innocence à la passion chez Candide et Cunégonde) et la fréquence des mots explicatifs(« parce , que », « par là») qui créent un contraste burlesque.
Le modèle en .est le discours de Pangloss, dont les sophismes s'appuient 'sur des affirmation gratuites et recourent à des exemples grossiers, ridicules, absurdes, scandaleux; cet intolérant serait un monstre s'il n'était un fantoche.
Tous ces, personnages sont des violents aux appétits primaires, mais Voltaire en fait des caricatures en proie à leur suffisance, à leur aveuglement. Les situations associent
Le malheur et le comique, de même que le premier épisode de Candide s'achevait sur la‑ violence en même temps que sur une scène de farce (p 22)
2. L'ironie ‑parodie séduit surtout. Elle s’exerce au dépens :
.‑ Des grands sentiments comme l’amour : réduction de l'amour à une leçon de physique expérimentale; réduction de la déclaration d'amour, des premiers émois à des impulsions physiques au sortir, de table. ‑ Des grandes idées comme la philosophie de Leibniz dont le nom n'est même pas mentionné, et dont le « Tout est bien.:. » se réduit à l' hyperbole risible : « Tout est pour le mieux... ».
‑ De 1 autorité établie, qu'elle soit politique (féodalité, clergé représenté‑ par Pangloss , « l'oracle » et le pontife) ‑ou théologique. Le premier chapitre est, en effet, une sorte de Genèse travestie. : dans ce château ‑Paradis terrestre - règne un baron, Dieu le père. Pangloss est le serpent qui tente la .sexualité d 'Ève ‑ Cunégonde et d'Adam‑Candide. .Le péché originel se commet en quelques gestes scabreux derrière un paravent; « quelques coups de pied au