Candide
Ainsi, avec Candide, Voltaire critique l’optimisme et s’attaque au raisonnement de Leibniz tout au long de son oeuvre, montrant son oppostion aux théories de ce dernier.
Nous nous attarderons sur le chapitre 3, qui marque les premières aventures de Candide dans le “meilleur des mondes” qu’il va enfin être capable de découvrir lui même après avoir été chassé du chateau de Thunder-ten-tronckh. A travers ce chapitre, Voltaire vise à dénoncer la barbarie de la guerre en s’appuyant sur un registre profondément ironique.
Notre parcours analytique s’attachera donc à démontrer, dans un premier temps, de quelle manière progresse le texte au fur et à mesure que l’histoire se développe, puis dans un deuxième temps, il mettra en valeur une écriture de l’accusation employée par Voltaire.
Tout d’abord, nous remarquons que la progression du texte est très proche d’une progression cinématographique. En effet, à travers ses descriptions des deux armées et de Candide, Voltaire nous donne l’impression d’être au beau milieu d’une scène de film, dans laquelle il alternerait plans d’ensembles et gros plans. Il décrit les deux armées en tant qu’un tout, sans s’attarder sur chaque soldat personellement, n’attachant donc pas énormément d’importance à chacun d’entre eux, mais plutôt aux dégats qu’ils peuvent causer une fois réunis, nous donnant ainsi une vision d’ensemble: “Les canons renversèrent six mille hommes de chaque côté”. D’un autre côté, Voltaire nous informe également sur le personnage de Candide qu’il décrit de facon plus détaillée et surtout,