Thomas Maxime 2nde 3
Français
Lecture Analytique : Candide

Introduction :
L’extrait que nous allons étudier est tiré du livre Candide de Voltaire qui est un écrivain des Lumières. Ce passage est extrait du chapitre 3 du livre. Dans cet extrait, une image méliorative et péjorative de la guerre est présentée, à l’aide de différents procédés que nous allons étudier.

I) La vision de la guerre

1) Une description festive de la guerre…
Dans cet extrait, on remarque que Voltaire fait une description « festive » de la guerre, en exagérant : « Rien n’était si beau, si leste, si brillant et si bien ordonné que les deux armées. » (Lignes 1-2). Voltaire décrit aussi l’ambiance sonore du lieu : « Les trompettes, les fifres, les hauts-bois, les tambours, les canons, formaient une telle harmonie qu’il n’y en avait jamais eu en enfer. » (Lignes 2 à 5). Il y a une comparaison entre cette sonorité (trompettes, flutes.) et l’enfer, c’est-à-dire que cette ambiance sonore est malsaine, ne présageant rien de bon. « Pendant cette boucherie héroïque » (ligne 14), ici, un oxymore est utilisé.
2) … Et une description horrible
On s’aperçoit vite, après lecture de l’extrait, que Voltaire donne aussi une description horrible et atroce de la guerre, tout en gardant une ironie certaine : « Les canons renversèrent d’abord à peu près six mille homme de chaque côté…infectaient la surface ». Ici est montré le nombre important de tués durant cette guerre. « Le tout pouvait bien se monter à une trentaine de mille âmes. » Encore une fois, l’auteur insiste sur le nombre conséquent de victimes. « Il passa par-dessus des tas de morts et de mourants ». Cette phrase décrit une partie du lieu et de la violence des combats. « Ici, des vieillards…la mort ». Cette phrase traduit l’extrême violence et la barbarie des soldats : on égorge les femmes devant leurs maris souffrants et battus, on viole des filles qu’on éventre ensuite, on torture… « Des cervelles étaient répandues sur la terre à côté de bras