Cannibalisme
La muséographie en question
1) Quelle est l’idée et qui est à l’origine de cette exposition ? En quoi renverse-t-elle les problématiques liées habituellement à l’altérité ?
Exposition du MEN « Musée d’ethnographie de Neuchâtel ».
Les collections proviennent de réels vestiges du passé, collectés sur le terrain ou achetés, ce qui rend l’altérité véridique.
Les expositions mêlent les objets cannibales avec nos traditions occidentales pour montrer des similitudes ainsi que les différences de nos sociétés.
Aussi le musée amène à se questionner sur le sens de ce rite, présent aussi symboliquement dans nos religions.
L’exposition parvient à nous faire prendre conscience que le cannibalisme n’est pas si étranger et qu’il n’est pas forcément mauvais comme le dépeignait nos empires colonisateurs
2) Comment l’exposition et sa mise en scène parvient-elle à justifier et à rendre sensible l’idée d’un « musée cannibale » ?
Grâce à une mise en scène bien réfléchie, l’exposition du musée d’ethnographie de Neuchâtel, permet de nous familiariser et rendre sensible l’idée d’un musée cannibale. En effet les metteurs en scène de cette exposition ont couplé des objets du quotidien, familiers pour nous européens à d’autres objets symbolisant le cannibalisme. Par exemple sur cette photographie (voir image ci-dessous) nous pouvons observer une table bien présentée, recouverte d’une nappe blanche, où sont disposés des couverts en argent et des chaises en bois entourant la table. Cette présentation de table est typique d’une table européenne mais pour contrebalancer cette image européenne des objets en rapport avec le cannibalisme sont présentés dans les assiettes en faïence. De plus le centre de table est composé d’ossements humains.
Voici un autre exemple de cette mise en scène ayant pour objectif d’adoucir l’image, le regard que porte l’européen sur le cannibalisme. Sur cette image nous