Capital humain
Gary Becker considère que les dépenses de formations aident à constituer un capital humain au même titre que les dépenses d’investissements des entreprises conduisent à la création de capital physique. C’est pour cela que nous analyserons les différentes possibilités d’accroître ses connaissances ainsi que certains effets dans l’économie.
A. Le capital humain repose sur une accumulation des connaissances
L’homme acquiert en tout premier lieu des connaissances grâce à la formation générale c’est-à-dire son éducation. Comme les entreprises, celui-ci procède à des investissements monétaires tels que l’achat d’éducation et de biens (livres, droits…) ou non monétaires comme la perte de temps et, il attend que ceux-ci soient rentabilisés. Cette rentabilité prendra la forme d’un salaire plus élevé lors de son entrée dans la vie active. En effet, l’individu cherche à optimiser ses dépenses d’éducation et à égaliser leur coût marginal avec leur productivité marginale.
Toutefois, ce salaire constitue une charge pour l’entreprise évaluée normalement en fonction du niveau d’étude de l’employé et non de sa productivité. En effet, une part importante des connaissances nécessaires à son emploi est spécifique à chaque société tel que l’utilisation d’équipements particuliers…
La société peut également accroître son capital humain par le biais de la formation professionnelle continue. Celle-ci est devenue obligatoire pour les entreprises depuis 1971 et ces dernières doivent consacrer un pourcentage de leur masse salariale au financement de la
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formation de leurs salariés. Cette formation a pour but d’accroître ou de compléter les connaissances du personnel mais surtout permet à l’entreprise de devenir plus compétitive du fait de la hausse de la