Capital humain
Le capital humain est une dépense que l’on fait pour soi-même, pour améliorer sa propre productivité (ou capacité à produire).
Pour Becker, ce n’est pas une dépense mais un investissement en capital humain. Cela suppose d’avoir des effets plus durables.
Il va essayer de montrer que cela est rentable. Il faut comparer les dépenses faites pour sa formation et les bénéfices qu’on en tire.
seule compte l’accumulation de capital humain
Jusqu’à récemment, l’analyse de l’impact macroéconomique du système éducatif sur la croissance a consisté pour l’essentiel à appliquer au niveau macro-économique l’approche microéconomique mentionnée plus haut. Ainsi l’hypothèse d’un salaire réel égal à la productivité marginale du travail soustend les premières études sur éducation et croissance basées sur le modèle de croissance néo-classique (Solow, 1956), en particulier l’article pionnier de Mankiw, Romer et Weil (1992). L’idée de base dans cette approche est que le capital humain joue le même rôle dans la production que le capital physique, et qu’accumuler des années d’études revient à démultiplier la force de travail, autrement dit à en augmenter l’efficacité productive à technologie constante ; ce surcroît d’efficacité permet de compenser les rendements décroissants du capital et par conséquent de soutenir la croissance dans le long terme. Le taux de croissance du PIB par tête pendant une période donnée est donc proportionnel au taux de croissance du niveau d’éducation pendant la même période, le facteur de proportionnalité étant le rendement macroéconomique de l’éducation. Avec un progrès technique purement exogène, la contribution de l’éducation à la croissance se limite à ce seul impact sur l’efficacité de la force de travail. Pour maintenir une croissance positive à long terme il faut donc augmenter toujours le niveau d’éducation de la population. Cette approche néoclassique reçut un important soutien empirique dans