Capital risque
7 mai 2008
Le financement de l’innovation est une question centrale pour tous les acteurs économiques engagés dans la création d’entreprise. Né aux USA dans les années 60, il a franchi les frontières, s’est diffusé au point de faire partie à part entière des outils financiers. Sa généralisation n’est pas sans poser de problèmes car cet outil financier évolue aussi en fonction de l’évolution de la macroéconomie financière.
1. Le capital risque et le financement de l’innovation
• Le capital risque comme participation au capital
Le capital risque ou venture capital selon Blanche Sousi-Roubi est une participation au capital d’une société présentant un certain niveau de risque: Soit en raison de sa création récente Soit en raison du domaine d’activités dans lequel elle intervient
Cette approche juridique met l’accent sur le secteur et renvoie au droit des sociétés concernant le statut de la participation et la notion de groupe ainsi que sur le niveau de Pierre ROBIN Page 1
celle-ci, minoritaire ou majoritaire. Sur le plan économique, Means et Berne ont construit une typologie des comportements en fonction des niveaux de participation des actionnaires tant minoritaires que majoritaires. La combinaison des statuts des différents niveaux de participation conduit à établir une typologie des relations de pouvoir. Le pouvoir au sein de la société va évoluer dans le temps. Un des intérêts du capital-risque est d’évoquer cette question dès l’entrée de la société de capital-risque puisque la question de la sortie fait partie du contrat. • Le capital risque comme apport temporaire de fonds propres
Belletante, Crozet, Gomez et Laurent propose une définition plus large en assistant sur une des caractéristiques du capital risque. « Apport en fonds propres par des investisseurs individuels ou collectifs qui s’impliqueront plus ou moins dans la gestion en ayant un objectif de revente de leur participation à