Capital social
Dans Les formes de capital (1986) Pierre Bourdieu distingue trois formes de capital : capital économique, capital culturel et capital social. Il définit le capital social comme « agrégat des ressources réelles ou potentielles qui sont liées à la possession d'un réseau durable de plus ou moins de rapports institutionnalisés de la connaissance et de l'identification mutuelles. » (Bourdieu, 1983:249)
Selon Robert Putnam, auteur de Bowling Alone: The Collapse and Revival of American Community (2000) et le principal partisan du concept (mais non son créateur), le capital social « se réfère à la valeur collective de tous les "réseaux sociaux" et les inclinations qui résultent de ces réseaux pour faire des choses l'un pour l'autre ». Selon Putnam et ses disciples, le capital social est une composante clé de l'établissement et du maintien de la démocratie. Putnam indique que le capital social diminue aux États-Unis. Ceci se remarque à la baisse de la confiance dans le gouvernement et à celle de la participation civique. Putnam indique également que la télévision et la déshérence des centres urbains ont joué un rôle significatif en éloignant les américains les uns des autres.
Nan Lin a une approche plus individualiste du concept de capital social : C'est l'« Investissement dans des relations sociales avec des retours prévus dans le marché ». Ceci peut englober les concepts de certains autres tel que Bourdieu, Coleman, Flap, Putnam et Eriksson (Lin, 2001).
Francis Fukuyama décrit le capital social comme existence d'un certain importance placée dans des cérémonie, valeurs ou normes mises en commun entre les membres d'un groupe qui permettent la coopération entre eux.
Patrick