Capitalisation vs répartition
Le débat et les conséquences d’un choix plutôt que de l’autre
Introduction
On distingue traditionnellement deux types de régimes de retraites et chacun de ces types a une connotation idéologique. On oppose les régimes par répartition aux régimes par capitalisation. Dans les régimes par répartition, il existe une solidarité intergénérationnelle, c’est-à-dire que les cotisations des actifs servent à payer à un moment donné, les pensions servies aux retraités (« Il faudra que mes enfants paient ma retraite »). Dans les systèmes par capitalisation, les cotisations sont placées pendant toute la durée de la vie active, et le retraité dispose pour vivre du capital épargné et des produits du placement. Il existe un débat idéologique et économique sur les défauts comparés des deux systèmes. La question du financement des retraites resurgit aujourd’hui avec le vieillissement de la population. Le taux de dépendance, qui représente le nombre de +65 ans sur le nombre de moins de 65 ans, devrait passer de 26% en 2003 à 44% en 2040 dans les pays européens. Le coût global des retraites en Europe, qui s’élève aujourd’hui à 12% du PIB, devrait s’élever à plus de 18% (êtes vous sûre de ce chiffre ? il me paraît un peu élevé : en France on sera plutôt vers 15%) dans les prochaines décennies. Elles sont les premières dépenses sociales en Europe, dont elles représentent 45%, devant les dépenses de santé. Ces coûts élevés à venir rendait la capitalisation attrayante (porquoi ces coûts rendent la capitalisation attrayante ?) jusqu’à la crise économique des deux dernières années. La crise financière qui plonge les économies contemporaines dans la récession fait maintenant douter des vertus des régimes par capitalisation. Il apparaît alors que en plus des débats sur que l’efficacité (existe-il un système plus avantageux que l’autre, qui permette de mieux faire face au vieillissement de la population), ce sont