Capitalisme et entrepreneur

585 mots 3 pages
CAPITALISME ET ENTREPRENEUR

L’entrepreneur n’a pas toujours été l’acteur fondamental de l’évolution économique comme le disait Schumpeter. Il a vu son statut changé au fil du temps. Considéré après la seconde guerre mondiale comme peu important, il devient à partir des années 1980 une personne qui a su tirer profit de la création croissante d’entreprise et qui dispose de nombreux atouts.

Les « Trente Glorieuses » qui suivirent la seconde guerre mondiale furent bénéfiques pour les grandes entreprises qui tirèrent beaucoup de profit de leur production de masse, débouchant sur une consommation de même échelle. Cela entraine la disparition des petites entreprises. L’entrepreneur est mis au second plan derrière le manager qui dirige l’entreprise sans l’avoir créé et sans en être le propriétaire. De plus, l’entrepreneur est associé au patron, et a une connotation péjorative car elle renvoie à la doctrine sévère des marxistes qui assimilent le patron comme l’individu qui exploite les ouvriers. Certes, les salariés sont moins puissants que les entrepreneurs, mais ceux-ci sont encore inférieurs aux capitalistes qui gouvernent le marché.

On assiste au retour de l’entreprise dans les années 1980, notamment grâce à la privatisation des entreprises publiques et à une ouverture des marchés financiers. Cela libère une grande masse de capitaux à la recherche d’opportunités d’investissements. Ces opportunités concernent principalement les activités nouvelles et innovantes. Les nouvelles technologies sont sources de création d’entreprise. Trois secteurs se démarquent : la micro informatique et la programmation, les biotechnologies et la chimie, l’environnement et les énergies alternatives. Les services permettent aussi de créer des entreprises. Le but est de rendre marchand d’anciens services non marchands. Cette création d’entreprise permet de se libérer du chômage et donc d’insérer la population active sur le marché du travail. Les entrepreneurs ont su mieux s’adapter à

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