Rien ne parait plus spontané que le rire qui est associé le plus souvent à un moment de gaieté mais qui reflète aussi une étendue d’autres émotions. Il existe d’ailleurs dans le langage courant des quantités d’expressions définissant les messages exprimés par le rire.
Du point de vue d’un observateur le rire est provoqué par un environnement comique, et devient une forme de langage du corps exprimé par un haussement des épaules, une déformation du visage, l'apparition d’onomatopées (ha ha ha) et une respiration saccadée.
Du point de vue physiologique, le rire est un phénomène vital incontrôlable, il serait provoqué par l’alternance entre la surprise et le soulagement, et selon les scientifiques il existerait un centre de rire dans le cerveau, même si des doutes existent a propos de sa localisation.
Mais quelle est la part du caractère physiologique et du caractère émotionnel dans le rire ?
Nous aborderons la problématique en 2 points le caractère physiologique du rire, son caractère émotionnel et en conclusion le lieu étroit qui les unit.

Nous remarquons un déroulement progressif dans le fonctionnement des mécanismes physiologique à chaque fois qu'on rit.
C’est à une analyse de ce processus que se livre le philosophe Alain dans « Le RIRE » tome II de son livre ‘PROPOS »
Tout d’abord une contraction musculaire les épaules se haussent comme sous le poids d’un effort, d’un fardeau ou d’une surprise, les muscles faciaux se contractent, puis les poumons se remplissent d’air, Georges Minois définit ce phénomène comme vital presque involontaire. Cette première phase pourrait aussi bien annoncer des pleurs, une douleur, une surprise, il s’agit d’un réflexe de défense du corps face à un événement extérieur, mais les sons caractéristiques qui l’accompagnent tel que HI HI ou HA HA exprime le message du rire.
La deuxième phase, les épaules se baissent, les poumons se vident, la tension se relâche, on s’aperçoit que la menace n’est pas réelle, et le soulagement