Caracteristiques de genres theatraux
La comédie classique a pris place à plusieurs époques donc ce style à beaucoup varié même si l’on retrouve certains éléments qui reviennent toujours :
- les sujets (intrigue d’amour contrarié qui se termine heureusement),
- les personnages (de rang médiocre ou simples nobles, pas de rois etc.),
- l’intrigue (avec un nœud),
- le style (médiocre, pas emphatique).
Le rire n’est pas toujours présent contrairement au comique.
Le but est de peindre le réel, d’instruire le spectateur.
Tragédie classique:
Ce style a notamment été celui de Racine et de Corneille, c'est-à-dire que c’est un genre connu essentiellement au 17eme siècle. La tragédie classique française se devait de respecter la règle des trois unités : de lieu, de temps, et d’action. Mais aussi celle de la bienséance (pas de combats ou de sang sur scène, pas de rapprochements intimes, comme les baisers...), et celle de la grandeur : les personnages sont des rois et des reines.
Drame romantique:
Le drame romantique est un genre théâtral né au début du XIXe siècle à la suite des réflexions d'écrivains romantiques, en particulier Victor Hugo. Ce genre nouveau marque la volonté des dramaturges de s'affranchir des règles traditionnelles, jugées trop contraignantes, notamment la règle des trois unités. Selon Victor Hugo, jugé comme un des fondateurs de ce genre, on associe « le sublime et le grotesque ».
Tout ce qui existe dans le monde, dans l'histoire, dans la vie, dans l'homme, tout doit et peut s'y réfléchir. A esthétique nouvelle, dramaturgie nouvelle: la liberté de l'art, une revendication de la totalité, le mélange des genres et des tons. Pour les romantiques enfin, la grandeur du drame est inséparable de sa mission nationale, sociale, humaine. La portée morale n'est jamais absente, ce sera la faiblesse du genre.
Théâtre de l’absurde :
L’expression théâtre de l’absurde fut employée en 1961, par Martin Esslin, un critique anglais qui cherchait à qualifier les écrits