En 20e siècle, durant la Révolution tranquille, la population québécoise a subi de grands changements. Cette époque est marquée par une prise de conscience d’un peuple qui était forcé à l’aliénation depuis longtemps. Certains auteurs de cette époque ont publié des œuvres contenant des thèmes qui portent sur le bonheur et la révolte. La pièce de théâtre À toi pour toujours, ta Marie-Lou écrit par l’auteur et romancier Michel Tremblay se caractérise bien cette époque. D’ailleurs, peut-on confirmer que Carmen est la seule à s’en sortir de tous les personnages de la pièce de Michel Tremblay ? Selon nous, oui. D’abord, Carmen a trouvé son bonheur, car elle est devenue chanteuse. De plus, elle est révoltée contre son passé. Quant aux autres personnages, ils se sont résignés à leurs sorts.

D’abord, on peut dire que Carmen s’en sort, parce qu’elle a trouvé son bonheur en chantant. Tout d’abord, Carmen n’a pas peur de chanter des chansons Cow-boy, car elle aime ça. Dans la citation suivante, Carmen l’explique très bien : « Y’en a qui trouve ça niaiseux une chanteuse Cow-boy… Mais quand c’est ça que t’a voulu faire, puisque t’a réussi à le faire … T’es ben moins niaiseuse [Parce que] t’aime ce que tu fais… J’aime c’que j’fais, Manon… » (P. 51 par. 5). On voit à quel point que Carmen aime ce qu’elle fait, peu importe ce que les gens pensent d’elle, l’important, pour elle, c’est qu’elle aime ce qu’elle fait. D’ailleurs, Carmen est très heureuse de ce qu’elle est devenue. Lorsqu’elle dit « Je pense… que chus t’une bonne chanteuse […] pis… chus… heureuse, chus tellement heureuse. » (p.52 L.32). Les points de suspension expriment une sorte de réticence dans la voix de Carmen. Elle est incapable d’exprimer ce qu’elle ressent, comme le bonheur que lui procure d’être une chanteuse. En effet, Carmen s’en sort. Elle a trouvé son bonheur en chantant, en plus, elle n’a pas peur de chanter et elle est heureuse lorsqu’elle chante. 199 mots

Effectivement, Carmen s’en sort, car elle