Quand Kotaro rentra chez lui, ses parents lui demandèrent où il était allé.
Il leur dit qu’il avait sauvé une grue blanche qui était blessée.
Ses parents lui dirent :
Pourquoi ne l’as-tu pas tuée ? Tu sais pourtant que nous aurions pu la manger !
- je ne l’ai pas tuée car j’aime les animaux quand ils sont vivants.

Alors, ses parents furieux contre lui, lui interdirent de sortir de la maison.
Pendant la nuit, Kotaro s’enfuit de chez lui pour aller dans la forêt retrouver le bel oiseau. Quand il le découvrit, il y en avait une autre grue, un mâle, qui semblait protéger le volatile blessé. Le jeune homme s’assura que tout allait bien et décida de rentrer chez lui car le jour se levait.
Heureusement, quand il arriva chez lui, ses parents dormaient toujours.
Quelques heures plus tard, ils se levèrent et vérifièrent que leur fils n’avait pas désobéi. Ils ne levèrent la punition qu’à la nuit tombante. Le pauvre garçon était très malheureux et ne pensait qu’à la grue blessée et à son beau compagnon.
La deuxième nuit, Kotaro repartit dans la forêt. Il avait réussi à garder un quignon de pain pour les grues. Quand il arriva enfin à l’endroit où il avait déposé l’animal, il découvrit des œufs. Il y en avait six blancs comme l’ivoire.
Depuis ce jour – là, il alla toutes les nuits veiller sur cette petite famille.
Quand elles le voyaient, les grues le saluaient d’un battement d’aile.
Kotaro n’était plus malheureux , il avait trouvé des