Cas cho khola
Dès la fin du XVIIIème siècle, Adam SMITH puis David RICARDO, ont mis en valeur l’intérêt d’une libéralisation des échanges entre pays pour développer leurs croissances mutuelles. Dès lors, les pays du monde connaissent une succession de phases de libéralisation des échanges et de fermetures relatives.
Cependant, aujourd’hui encore, aucun pays n’a totalement ouvert ses frontières et chacun est tenté de protéger don économie.
On peut alors se poser la question suivante : la croissance économique dans le monde est-elle mieux assurée par le libre-échange ou par le protectionnisme ?
I) Libre-échange ou protectionnisme ?
Le libre-échange est une théorie développée par Adam SMITH et David RICARDO, selon laquelle les échanges commerciaux doivent se développer sans obstacle entre les pays, afin de favoriser leurs croissances mutuelles. Selon eux, si une nation est mieux placée qu’une autre pour produire une type de bien, elle doit se spécialiser dans cette production et commercer avec les autres nations. Cela permet aux produits de ce démocratiser et les pays deviennent mutuellement dépendants.
De plus, la spécialisation accroit la production de biens ou de services, ce qui permet de bénéficier d’économie d’échelles, c'est-à-dire une baisse du coût de production d’un produit au fur et à mesure que les quantités vendues augmentent. Le libre-échange partant de l’hypothèse de marchés parfaitement concurrentiels, avec l’économie d’échelle, les entreprises qui vendent le plus sont les plus compétitives.
Dès 1947, 23 pays ont ouverts leur économie sur le reste du monde en signant l’accord du GATT, ce qui a engendré entre ces pays la baisse ou suppression des droits de douanes, l’amélioration du prix d’achat, la lutte contre l’inflation (désinflation compétitive). De plus, la compétitivité ayant augmenté, cela a renforcé la