Cas cliniques
Année 2010 / 2011
U.E INTERNAT 5ème année
ANTIEPILEPTIQUES
Cas clinique n° 1
Un jeune homme âgé de 17 ans, 65 kg, lycéen, peu sportif, fan de jeu vidéo, est hospitalisé pour une crise généralisée tonico-clonique. Il ne prend actuellement aucun traitement et n’a pas d’allergie connue. Dans ses antécédents, on note une épilepsie dans l’enfance traitée pendant 5 ans et un frère épileptique.
A l’admission aux Urgences, le bilan biologique standard est normal et le scanner également. L’EEG montre une activité modérément ralentie dans son ensemble.
Un traitement par Dépakine( Chrono (Valproate de sodium) 1000 mg matin et soir est instauré.
6 mois plus tard le patient est de nouveau hospitalisé pour un état de mal tonico clonique. 4 épisodes de crises épileptiques sont retrouvés durant cette période. Une injection de Rivotril® 1 mg/ml (Clonazépam) est réalisée et permet de faire cesser cet état de mal. Le neurologue revoit alors le patient et décide de rajouter au traitement par Dépakine®, du Tégrétol® (Carbamazépine) 400 mg LP matin et soir.
1/ Quel est le mécanisme d’action de chacune des molécules antiépileptiques utilisées ?
2/ Quelles sont les indications thérapeutiques du Tégrétol® ?
3/ Quels sont les effets indésirables de la Dépakine® ? Y a-t-il des précautions particulières à prendre lors de l’instauration de ce traitement ?
4/ Parmi les antiépileptiques utilisés chez ce jeune homme, citez celui (ceux) qui est (sont) inducteur(s) enzymatique(s) ? Quels autres antiépileptiques sont des inducteurs enzymatiques ? Quel est l’effet attendu lorsque l’on administre une telle molécule avec un médicament métabolisé par le même cytochrome ?
Le patient consulte 2 mois plus tard son médecin généraliste. Il se plaint d’une douleur de la cheville droite consécutive à une chute lors d’un match de tennis. Le médecin décide de lui prescrire du Di Antalvic® (Paracétamol + Dextropropoxyphène) 2 comprimés matin et soir.
5/ Le choix de