Cas constructeur automobile européen
Le marché automobile à l’instar de certains -rares- autres secteurs, comme l’industrie pharmaceutique par exemple, possède cette particularité d’être parfaitement transparent puisque les chiffres des ventes des différents acteurs présent sur ce marché (au moins en volume) sont accessibles à tous et ce pour une simple raison réglementaire qui fait que chaque voiture vendue en Europe fait l’objet d’une immatriculation…
Voici, à partir des chiffres disponibles (par souci de simplification, les constructeurs asiatiques ne sont pas mentionnés et les chiffres ne sont pas datés), ce quil faut savoir sur le secteur automobile en Europe : le marché des voitures particulières représente 72% de l’ensemble du marché automobile.
On y distingue cinq segments qui sont à la fois des segments stratégiques pour les acteurs présents sur ce marché et des segments marketing en termes d’attentes clients : 0 A/B : le segment économique qui regroupe les petits véhicules (segment des petites voitures économiques sur lequel sont présentes les Peugeot 107 et 207, Renault Clio, Ford Fiesta, Volkswagen Polo, ...) 1 M1 : le segment moyen inférieur ou segment des voitures dites compactes sur lequel évoluent, actuellement, la Volkswagen Golf, la Renault Mégane, la Peugeot 307, ...) 2 M2 : le segment moyen supérieur (segment des actuelles Volkwagen Passat, Renault Laguna, Peugeot 407, ...) 3 H : le segment haut de gamme (segment dominé par les allemands Audi, BMW, Mercedes et sur lequel sont également présents les actuelles Peugeot 607, Renault Velsatis, ...) 4 MS : le segment des monospaces (Renault Espace, Chrysler Voyager, ...) * La stratégie de Renault durant près de vingt ans (depuis le lancement de la première Twingo) a consisté à resegmenter le marché et tenté de trouver des niches (principalement au travers de ses produits monospaces). *