Cas homosexuel en ouganda
Le sujet dont nous allons parler aujourd’hui traite d’une nouvelle loi qui risque d’être adoptée en Ouganda (pays de l’est de l’Afrique) cruelle condamnant les homosexuels à la prison, et même à la peine de mort. Le Parlement ougandais planche depuis le mois d'octobre sur un projet de loi visant à sanctionner l'homosexualité, d’après le quotidien canadien The Globe and Mail. La controverse est d'autant plus forte que le président de la République ougandaise, Yoweri Museveni, présidera la rencontre entre les 52 chefs de gouvernements membres du Commonwealth qui se tiendra à Trinité-et-Tobago (Caraïbes), le 27 novembre. D'un pays du Commonwealth à l'autre, les positions divergent fortement sur le sujet. Si un certain nombre d'Etats comme le Canada et la Grande-Bretagne se montrent libéraux, la justice de certains pays africains ou caribéens considère l'homosexualité comme un crime. Selon les observateurs, il est fort probable qu'en Ouganda le texte soit adopté. Le Parlement ougandais poursuivra l'examen du projet de loi qui fait de l'homosexualité un crime passible de la mort : c'est ce qu'a déclaré, le 14 janvier, Edward Ssekandi, porte-parole de l'Assemblée. L'institution fait ainsi fi des réserves émises par le président Yoweri
Museveni et des critiques formulées par les pays donateurs et les associations de défense des droits de l'homme, constate le quotidien de Kampala. Les Etats-Unis, entre autres, ont menacé de suspendre leurs aides au pays si la loi venait à être adoptée.
En octobre, David Bahati, un député du Ndorwa West, a présenté devant le Parlement une loi contre les homosexuels, proposant dans son texte d’instaurer le crime d’“homosexualité aggravée”, requis lorsque le coupable a des rapports sexuels avec un handicapé ou un mineur, ou bien lorsqu’il y a transmission du virus du sida. Ce crime devrait être puni de la peine de mort, a-t-il proposé.
Le texte, tacitement approuvé par le président de l’Ouganda,