Catégories de prostituées au XIXème et XXème siècle:

Les prostituées sont divisées selon deux critères, principalement deux : - celles qui provoquent dans la rue, sur le pas de leur porte, sur les places publiques (racolage). - celles qui ne provoquent pas en public mais qui reçoivent chez elles ou dans les maisons où elles exercent.
Au XIXème, les prostituées sont fichées dans une catégorie ou dans une autre, prostituées de basse conditions ou non.
Il existe aussi plusieurs autres sous-catégories dans lesquelles les prostituées sont classées: - celles qui exercent sous la surveillance d’une femme à laquelle elles se soumettent et rendent des comptes, dans les maisons publiques. Les prostituées exerçant dans ce genre de maisons donnent ce qu’elles gagnent en échange d’être nourris et logées.
Elles sont appelées filles en numéro, car les clients des maisons closes les choisissaient sur commande, par leur numéro.

- celles qui exercent pour elles-mêmes. Celles-ci sont subdivisées en deux parties:
 celles qui ont subi des visites sanitaires, «les filles en carte». Leur nom fait référence aux cartes qui leur sont délivrées après la visite.
 Celles qui n’ont subi aucune vérification. Elles sont devenues prostituées du jour au lendemain et exercent sans être au courant de leur état de santé.

Mise à part les catégories présentées ci-dessus, on trouve encore des sortes de prostituées que l'on peut classer dans chacune d'entre elles :

- Les Panades; celles-ci ont été nommées par une sous-catégorie de prostituées. Elles sont appelées ainsi car elles sont bien placées, elles gagnent relativement bien leur vie et appartiennent au monde de la bourgeoisie.

- Les Pierreuses; elles sont appelées comme ceci par les Panades. Les Pierreuses sont des prostituées de basse qualité provenant le plus souvent de milieux malfamés. On les appelle ainsi car elles exercent souvent sur des terrains vagues, ou entourées de pierres, bois et matériaux de