Cdi leur salaire
On constate que lorsque le travail à temps partiel s’établit à l’initiative des salarié(e)s, ce sont eux
(elles) qui choisissent les horaires de travail, alors que dans les cas contraires, les horaires sont imposés.
Ainsi, par exemple, plus les caissières ont un nombre d’heures de travail restreint au départ, plus elles sont enclines à accepter des heures supplémentaires attribuées au jour le jour, et de manière désordonnée ; leur travail nécessitant alors une « disponibilité permanente ».
D’autant que travailler à temps partiel, c’est être reconnu différemment. Ainsi en est-il notamment de la qualification : à travail égal, à niveau de formation égal, on n’a pas la même qualification selon qu’on est employé(e) à temps plein ou à temps partiel. Les cais sières, par exemple, à temps complet, sont classées en catégorie 6, les même à temps partiel, et avec un CDI, en catégorie 6, et avec un CDD, en catégorie 4. d’autant qu’ TP, elles sont moins bien payées : D’après Eurostat, en 1997, le salaire horaire des temps partiel s’établit à 85 %des personnes travaillant à temps plein en Suède, 71 % en France, 69 % en Espagne, et 60 % au Royaume-Uni.
Enfin, en France, il y a un peu plus de 1.6 Millions de personnes en situation de sous-emploi, dont
1.2 Millions de femmes pour un peu moins de 45000 hommes…
Ainsi l’activité féminine progresse, et est largement corrélée avec tertiarisation et salarisation, mais aussi avec le chômage massif et sa face cachée, l’inactivité contrainte, le sous emploi… Les inégalités de sexe perdurent largement, car, si tout évolue, lentement, le système manifestant une certaine sclérose, comme le dit Christian Baudelot (1995), « rien n’est joué » : en matière d’accès à l’emploi et à l’éducation, les progrès sont immenses, alors que dans le domaine de l’égalité des salaires et des carrières, l’inégalité