2-Ce que disent nos cadeaux

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Dans un premier temps, le cadeau entre dans nos vies depuis notre plus jeune âge, de la naissance, même avant la naissance, nous sommes conditionnés. On offre des cadeaux à une femme enceinte pour la féliciter de la future arrivée. On offre des cadeaux a l’enfant, qui, a peine a vu le jour, est déjà l’objet de présents pour les débuts, le rituel est unilatéral.

Celui qui offre n’attend rien, sauf le plaisir d’offrir et de faire plaisir. C’est la satisfaction de réussir le cadeau. Cependant avec l’âge, ce rapport s’équilibre, car on forme l’enfant à offrir très tôt, ne serait ce que dans les maternelles ou pour des occasions comme la fête des mères ou des pères, l’enfant commence son relationnel dans lequel il évoluera toute sa vie, lui donner le gout d’offrir pour diverses occasions, lui apprendre le don a travers des personnes chères comme les parents.
Par la suite, en grandissant, tout individu entre dans ce rituel qui n’a pas d'âge, qui date dune éternité, cela devient un moyen de créer du lien et de les entretenir.

De plus, les cadeaux créent des sentiments, du plaisir. En toute occasion le fait de savoir que la personne offrant pense à soi ressert des liens.
Enfin, dans toutes les sociétés, il est de bon gout d’offrir des cadeaux pour remercier quelqu’un, par amour, pour diverses occasions, cela donne une relation d’échange entre les individus. C’est l’idée de plaisir, pour tous les partis et ce qui va de soi, c’est de recevoir et en cela, se crée une "relation du don" ou du cadeau.

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Le geste de don est ambigu en son essence même, car l’idée de faire un cadeau implique un retour, nous attendons toujours quelque chose, même inconsciemment, même si le bien pensant veut que ce soit toujours désintéressé mais le fait de ne rien avoir en retour crée toujours une frustration, un manque, comme un manque de considération pour soi. Cependant, il existe des dons sans volonté de retour, mais la plupart son toujours le