Ce petit travail m’est venu pendant ma villégiature dans une de mes résidences secondaires. Parmi les différents travaux et thérapies, une m’a aidé à mieux comprendre et mieux cerner notre et surtout «mon» attitude. Se décryptage de mes émotions et de la réaction qui en découlait on été pour moi très salutaire et j’appréhende maintenant, du moins je l’espère, la vie sous un nouvelle angle. Et je souhaitai ce soir le partager avec vous et avoir votre avis. CE QUI EST !

En tant qu’individus, nous faisons l’expérience douloureuse d’un enfermement continuel. Le corps, les émotions et le mental semblent nous soumettre à leur dictat. Dans ces conditions, nous sommes comme des esclaves. L’être humain est prisonnier d’une perception de lui-même qu’il ne remet pas en question et quand par hasard, il effleure sa véritable nature. La peur s’empare de lui et il retourne compulsivement et instinctivement à sa prison. Il est possible de mettre fin à cette enfermement par une détermination impérieuse à franchir le barrage de la peur et des symptômes psychologiques, physiques ou émotionnels qui se manifestent au seuil de la révélation de notre nature véritable. Cette détermination ne demande pas de qualité particulière, sinon cette grande inspiration et aspiration à ne pas demeurer prisonnier. Pour cela il est nécessaire de s’ouvrir à chaque instant à «ce qui est». Il s’agit d’une acceptation spontanée de toutes choses. Nous devons être «présents» et faire l’expérience sans détour de «ce qui est», à tout moment, qu’elle que soit la nature de «ce qui est». Que nous vivions un malaise ou une satisfaction, nous accompagnons, sans manipulation, sans fuite et sans entretenir non plus ce qui se manifeste. Cette attitude va immanquablement éveiller la peur qui, dans un premier temps, nous conduira certainement à reproduire nos schémas de fuite. Nous préférons la prison à ce qui commence à se révéler. Mais cette ferme aspiration à ne plus être prisonnier amènera