J’ai bien aimé « certains l’aime chaud » car son humour décalé permettait de traiter de choses sensibles comme l’homosexualité, le travestissement et indirectement le transgenre. En effet, à première vue, le film ne semble pas du tout parler d’homosexualité, et pourtant, après réflexion et discussions, je me suis rendue compte que c’était en vérité le sujet principal du film. Ce que j’ai aimé sur ce sujet, c’est que dans ce film Billy Wilder montre que Jerry ne choisit consciemment d’être gay, c’est dans sa façon de penser, d’être, comme certains sont méchants, d’autres serviables, ou encore maladroit, Jerry est homosexuel et il n’y a pas de mal cela. C’est ce que j’ai aimé, qu’il n’y est pas de scandale, que même Osgood l’accepte comme si c’était normal, que Joe reste l’ami de Jerry malgré le fait qu’il soit gay.
De plus, le moment que j’ai préféré et quand Osgood répond « personne n’est parfait », après que Jerry lui est avoué qu’il est un homme car pour moi, Osgood a vraiment compris tout le monde avait ses qualités et ses défauts, que l’important est d’accepter la personne telle qu’elle est, de prend en compte ce qu’il nous plaît chez elle et non ce qu’il nous révulse. Il suit ses sentiments, et non le fait que la société soit très fermée sur le sujet de l’homosexualité et qu’être homosexuel soit considérée comme une maladie mentale.
J’ai aussi aimé ce film car les hommes (ici Jerry et Joe) se sont rendu compte de se que subissaient et comment pensaient les femmes de l’époque. Ils s’aperçoivent qu’elles sont toujours inferieures, plus ou moins soumises mais en tout cas dépendantes des hommes, que lorsqu’elles sont libres elles ne cherchent qu’a trouver un mari qui les aime qui ne les laissera pas tomber, qui est patient, calme et qui ne les brusqueront pas. Joe devra prendre en compte ces critères de sélections pour séduire la belle Marylin Monroe. Il verra que les femmes sont très sensible, qu’elles sont « vraies en amour », comme le répète Sugar dans sa