CESAIRE
Introduction :
Aimé Césaire, poète et homme politique martiniquais, tente d’expliquer, dans son oeuvre, les causes de la contestation grandissante de l’ordre coloniale. Dans un premier temps, nous étudierons la dénonciation de la colonisation, puis dans un second temps, l’apport de la civilisation européenne. Problématique :
En quoi ce texte argumentatif propose-t-il une critique virulente de la Colonisation, autant pour les colonisateurs que pour les colonisés ?
PART I IDEE UNE
Nous commencerons par dire, que dès le début nous sommes placés dans un plan temporel. Tout d’abord avec le premier temps verbal, le présent de vérité générale : « Entre colonisateur et colonisé, il n’y a de place que
pour la corvée « ( ligne 1 ) qui vient nous donner une vision pessimiste de la colonisation. Puis le second, le présent d’énonciation : « je parle d’abus », « j’entends la tempête », « à l’heure où j’écris » qui permet de nous montrer l’implication de l’auteur, qui évoque des faits en cours de déroulement dans l’actualité. PART I IDEE DEUX
Le colonisateur a pour envie d’apporter la civilisation aux peuples africains, ou indigènes. Aimé Césaire dénonce par une première énumération : « ligne 1/2/3 « que la colonisation apporte la barbarie, la bestialité, l’incivilisation. À cela vient s’ajouter la seconde énumération qui démontre la même idée : « ligne 10/11/12 « mais soutenue par une gradation ascendante par les termes « vidées « , « piétinées « , « minées « , « confisquées « , « assassinées « , « anéanties « , « supprimées « Par cette gradation, Césaire veut encore démontrer que la colonisation n’est pas l’apport de civilisation, mais bien de chaos.
PART I IDEE TROIS
Nous pouvons aussi dire, que le champs lexical de l’esclavage : « ligne 18/19 « , appuie donc cette idée que le colon, ne désire pas que apporter la civilisation, mais aussi veut se montrer supérieur en s’appropriant les terres d’autrui. Mais Aimé Césaire, s’oppose a la