Cette dernière page du roman raconte la cérémonie funèbre du malheureux Père Goriot
Rastignac a eu une réelle prise de conscience par rapport au passé. Il se révolte contre cette pauvreté. Comme quand, il lui manque Vingt sous et « Ce fait si léger en lui-même détermina chez Rastignac un accès d’horrible tristesse ».
Il est triste et on le sent changé. Il réalise l’importance de son dénuement qui l’apparente trop selon lui à celui de Goriot. Etat qu’il refuse mais c’est la fin des illusions. La tonalité dominante à ce moment du passage est la tristesse.
Pourtant, un espoir aparaît dans la phrase suivante : « Il se croisa les bras, contempla les nuages, et, le voyant ainsi, Christophe le quitta ».
Elle évoque une sorte de retour à la vie, l’espoir d’une renaissance, d’un recommencement, le regard vers le haut, le ciel et les nuages montre de manière imagée son désir d’ascension. Sa foi en la vie renaît comme les promesses d’un nouvel avenir.
Nous voyons Rastignac reprendre goût à la vie fastueuse, il rêve secrètement de Paris, la richesse l’attire et le fascine, tout ce qui appartient au monde Parisien est séduction. C’est une ville de fête, « commençaient à briller les lumières », d’argent, de beaux quartiers « là où vivait ce beau monde ». Paris devient l’objet en rêve de tous ses désirs, de toutes ses aspirations, il le vit déjà en pensée ainsi que le suggère l’expression : « un regard qui semblait par avance en pomper le miel » .
Son appétit sans limites, sa soif de conquête, de luxe et de fêtes parisiennes se traduit dans l’apostrophe « A nous deux maintenant! ». Le lecteur ressent l’ambition sans