Ceux qui vivent ce sont ceux qui luttent
Question : En quoi ce poème est-il révolté ?
Intro : - [L’auteur] : Victor Hugo, 1802-1885. Poète, romancier et dramaturge. Fils d'un général d'Empire. Siège à la Chambre comme ultra-royaliste, puis évolue peu à peu vers la gauche à cause de son intérêt pour les questions sociales. Soutient – assez naïvement – Louis Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon Ier, à cause de son nom, et de ses promesses de lutte contre la pauvreté pour être élu président en 1848, mais condamne le coup d'Etat du 2 décembre 1851 (arrestation des députés dans leur lit, proclamation de l'Empire, répression des républicains). Exilé pendant près de 20 ans, rentre en France à la chute de l'Empereur en 1870. Sa popularité est alors immense. Hugo est encore aujourd'hui l'un des écrivains engagés français les plus connus.
- [L’œuvre] : Les Châtiments a été écrit alors que Hugo s’était exilé dans les îles anglo-normandes (Jersey et Guernesey). C'est un pamphlet (oeuvre qui attaque violemment) contre N III, constitué de poésies en vers, qui circulaient clandestinement dans la France du Second Empire, après avoir transité par la Belgique.
- [Le texte] : portée générale (il n’y est pas explicitement question de Napoléon III, ni même de la France), mais allusions à la situation politique de l’époque.
- [Question – plan]
1) Eloge explicite de la lutte [n. b : à l’oral impossible de tout dire : tant pis si on rate des éléments ! ]
Titre : sous-entend clairement que qui ceux qui ne luttent pas ne vivent pas.
v. 10 : « les autres [ceux qui ne luttent pas], je les plains ».
VH leur reproche « d’exister sans vivre ». (12), d’être « inutiles » (13).
Antithèses :
Eloge de ceux qui vivent (vers 1-9), blâme des les autres (reste du texte)
a) Haut /bas : « haut destin » « cime » (3) : métaphore – destin de ceux qui vivent = montagne au sommet de laquelle ils montent / « ici-bas » (13), « le bas du genre humain » (24), « gouffres inconnus » (23), « bord sinistre de la nuit » (30)