Chapitre 2
La vie et la mort

Vraie source: registres de paroisse qui permet de comptabiliser à partir du XVII. Grâce à ces sources, historiens ont pu calculer taux de natalité (40 pour 1000 au XVII), taux de mortalité (30-38 pour 1000). Age mariage 22ans pour les femmes au XVII, 26-27 fin du XVIII. Au-delà des réalités démographiques, essayer de comprendre ce qui se passe autour de la naissance, autour de la mort et pour cela il faut mobiliser d'autres sources comme religieux sur les rites qui accompagnent ces moments ou les archives hospitalières qui évoquent la maladie ou abandons d'enfants ou sources littéraires.

I. Autour de la naissance A) Attendre un enfant Importance de la surmortalité des nourrissons, 15 à 20% meurent dans les premiers mois qui suivent la naissance. Épreuve de venir au monde et épreuve d'être enceinte «femme grosse à pied dans la tombe» = proverbe gascon. Société majoritairement rurale, ignore mécanismes, étapes de la procréation, comparaisons sont faites avec le monde agricole pour essayer de comprendre. C'est le mâle qui est l'acteur de l'acte sexuel, il fertilise le champ, image de la virilité, culte de la force dans la construction de l'image masculine + hantise de l'impuissance qui est un cas officiel de rupture de mariage. Croyance dans le nouement des aiguillettes qui provoquerait l'infertilité et l’impuissance, si impuissant doit avoir recours aux pouvoirs d'un prêtre. Il y a donc des rituels autour de la fécondité, soit de précautions, soit de remédiations en cas de problèmes : pour la femme hantise de la stérilité → pour lutter contre ce risque, il y a de nombreux pèlerinages autour de saints qui ont pour fonction de stimuler la stérilité comme Saint Anne ou Notre Dame de la délivrance // pour les hommes il y a aussi des saints comme Philibert. A l'égard de ces rituels de fécondité, l’Église peut se montrer méfiante en raison de l’indécence de certaines pratiques, ou du caractère suspect, trop païen. Ex village Greoux