Chapitre 3 : la seconde guerre mondiale
Une fois arrivé au pouvoir, Hitler lance un processus d’expansion de l’Allemagne, violant ainsi le traité de Versailles. Il commence par remilitariser la
Rhénanie (1936), puis annexe l’Autriche (Anschluss) en mars 1938, les Sudètes en octobre. Malgré des promesses de paix lors de la conférence de Munich de septembre 1938, le führer envahit le reste de la Tchéquie 6 mois plus tard. Mais c’est l’invasion de la Pologne le 1er septembre 1939, permise par …afficher plus de contenu…
Cette « étrange défaite », qui s’accompagne du déplacement de millions de réfugiés et la fuite du gouvernement à Bordeaux, ne laisse que deux possibilités. Soit continuer la guerre, mais en abandonnant la métropole, soit arrêter les combats et signer un armistice. Deux personnages incarnent ces deux options. L’illustre maréchal
Philippe Pétain (1856-1951), vainqueur de Verdun, tout nouveau président du
Conseil, lance un appel le 17 juin 1940, dans lequel il annonce la fin des combats, et donc la capitulation française. Par opposition, le général Charles De Gaulle (, largement méconnu, lance un vibrant appel le 18 juin, incitant les Français à continuer la lutte et à la rejoindre à Londres.
L’armistice est signé le 22 juin 1940 dans le wagon de Rethondes (lieu …afficher plus de contenu…
Le front de l’Est, avec la bataille de Stalingrad et les camps de la mort, tels que celui d’Auschwitz-Birkenau, l’illustre parfaitement. Dans ce conflit, la France a une place singulière. D’abord vaincu, elle se divise en deux camps. L’un, incarné par le maréchal Pétain, accepte la défaite, met en place le régime de Vichy, autoritaire, nationaliste et antisémite, et entre en collaboration étroite avec l’occupant nazi. L’autre, incarné par le général De Gaulle, fait le choix de la lutte aux côtés des Alliés en créant la France combattante. Aux débuts modestes, il entretient la flamme de la liberté, et réussit à unifier les résistances intérieures et extérieures, permettant à cette France combattante de figurer parmi