Chapitre 5 candide, idées globales
Une visée argumentative :
Dès le début , le personnage du Matelot se présente comme quelqu'un de très froid et ne paraissant pas se préoccupé des autres. Cette idée va être confirmé plus loin dans le chapitre. Ce comportement est aux antipodes des principes de Pangloss. Ainsi le début du chapitre « annonce » que P va devoir défendre sa thèse, face au Matelot, mais aussi face d'autres interlocuteurs.
Pangloss ne convaincs plus personne:
Opposition du discours du Matelot et de P . ( également par l'opposition des niveaux de langue : Vulgaire , Soutenue. ) Le M lui fait comprendre que la thèse de P ne lui convient pas du tout. Qu'elle n'est « pas pour lui ».
Puis lorsqu'il arrive, le M ne regarde pas les dégâts, il s'intéresse uniquement aux richesses qu'il va pouvoir tiré du désastre. P Puis lorsqu'il « achète les faveurs de la première fille.... » Pangloss le « tire par la manche » En lui disant que cela n'est pas bien , ce a quoi le matelot va répondre en lui disant qu'il « a bien trouver son homme » avec sa « raison universelle ».Cela confirme que le matelot et P sont en total opposition. Le personnage du matelot est là pour ridiculisé les théories de P, et donc les principes de Leibnitz et des métaphysiciens.
Ironie de la part de Voltaire,
Lorsqu'il annonce que P s'apprête a consoler les habitants, alors qu'en réalité il va faire tout l'inverse.
Quand il va exposer sa thèse, celle ci va être réfuté par l'un des habitants, de plus un familier de l'inquisition. Va alors s'entamer un dialogue argumentatif exposant des idées opposés. Pangloss est le perdant de cette « joute verbale » puisqu'il ne peux même pas finir sa phrase, le familier lui faisant apporter un verre de Porto. Cela clôt le chapitre, Pangloss apparaissant alors comme faible. Ses théories apparaissent comme incohérentes face aux arguments du Familier ( qui d'ailleur fait référence a une idée déjà exprimée dans la préface du poème sur le désastre