Chapitre 8 économie droit
Doc 8 q 1 :
Pour pouvoir emprunter et être solvable, un Etat se doit de fournir certaines garanties indiquant qu’il sera en capacité d’honorer ses engagements financiers.
Q2 :
La notion de soutenabilité des finances publiques s'intéresse à la capacité d'un État de rester solvable, c'est-à-dire de conserver des marges de manœuvre budgétaires suffisantes pour honorer ses engagements.
Doc 9 q 3
L’effet boule de neige se caractérise dans cette situation par le fait que nous avons perdu la maitrise de nos comptes publiques. C’est-à-dire ; Avant la crise, le pays s’acquittait déjà d’une dette, à celle-ci s’est ajoutée celle causée par la crise de 2007, ainsi, nous empruntons pour couvrir les dépenses et payer les intérêts de la dette Or ce qui devient problématique, c’est que plus nous empruntons et plus la dette s’accroit. L’asphyxie n’est pas loin.
Doc 10 & 11 q 4
L’investissement victime de l’effet d’éviction est l’investissement privé.
Le mécanisme de l'effet d'éviction
Les effets néfastes passent par deux canaux :
Un effet volume : l'État, pour financer le déficit budgétaire, se finance sur les marchés financiers. Du fait de l'attractivité de la dette de l'État (obligations, bons du Trésor,…), réputée très sûre et qui permet aux investisseurs de diversifier leur portefeuille d'actifs, cette émission va mobiliser une partie de l'épargne nationale et internationale au détriment de l'investissement productif, et donc de la croissance. Il y a donc éviction de l'investissement privé en faveur du financement d’une hausse des dépenses publiques, ce qui délégitime indirectement les politiques budgétaires keynésiennes de relance de la demande globale. Les libéraux sont plutôt favorables à une baisse des dépenses publiques.
Un effet prix : par cet « assèchement » des marchés financiers, l'État va raréfier une épargne dont le prix va ainsi s'accroître ; les taux d'intérêt progressent au détriment des emprunteurs.