Chapitre II
I. Le mercantilisme : Première théorie économique (1500 à 1750)
A. Le contexte historique
Après le Moyen-Âge dominé par les principes moraux de l’église, la renaissance et la réforme donnèrent naissance à un courant économique déconnecté du moralisme.
Cette pensé se situe historiquement à la fin du Moyen-Âge et marque aussi la fin de la prééminence des doctrines de l’église dans l’organisation sociale.
Le mercantilisme est une doctrine qui se préoccupe des moyens d’augmenter la richesse de l’Etat cette doctrine s’étend de la fin du Moyen-Âge au milieu du 18e siècle (le mot mercantilisme, vient de l’Italien « mercante » qui signifie
« marchand »).
Cette doctrine économique prône le développement économique par l’enrichissement des nations au moyen du commerce en général, du commerce extérieur en particulier, mais aussi de l’industrialisation.
Il existe plusieurs écoles mercantilisme qui se différencie principalement sur la façon de procéder pour accumuler la richesse.
Nous allons donc étudier successivement :
A. Le mercantilisme Espagnol
On l’appelle ainsi parce qu’il est né en Espagne, on l’appelle aussi parfois
« bullionisme » de l’anglais « bullion » (lingot).
Ce mercantilisme est né de la préoccupation spécifique de l’Espagne qui était de converser dans le pays l’or qui venait de ses conquêtes.
On retrouve aussi se soucie au Portugal, en Italie ou d’autres pays européen tels l’Angleterre. L’augmentation de la richesse, selon cette « école ».
B. Le mercantilisme Anglais
Le mercantilisme commercialiste, qui est représenté par des hommes tels que,
Thomas MUN (1571-1641), William PETTY (1623-1687) et David HUME (1711-1776).
Ces acteurs font l’apologie de l’enrichissement par commerce général et le commerce maritime en particulier.
Ils vont se démarquer progressé du mercantilisme devenir précurseurs du libéralisme. C. Le mercantilisme Français
Le mercantilisme Français est représenté par des hommes tels que Jean BODIN
(1530-1596),