Charlie chaplin
Arlequin ou Pierrot.
Avant que Charlot n’apparaisse avec sa petite moustache, son pantalon trop large et ses souliers trop grands, le cinéma avait déjà connu des clowns célèbres. Mais tandis que ceux qui l’ont précédé désiraient simplement faire rire, Chaplin, lui, voulait que, derrière ses grimaces et ses farces, le public sente aussi la pitié et une certaine tendresse. Il ne croyait pas que l’homme allait devenir plus méchant, mais il craignait que la société actuelle ne le rende moins humain ; il avait peur que les machines ne détruisent le coeur et l’esprit, ainsi qu’il nous l’a montré dans le film « Les Temps modernes » .
Souvent dans les établissements scolaires, après des projections de films comiques, on fait des enquêtes parmi les jeunes et les enfants pour savoir quels sont leurs acteurs préférés, avec qui ils s’amusent davantage, et aussi qui les fait rire jusqu’aux larmes. La plupart du temps c’est la figure de Charlot qu’ils évoquent. À l’heure actuelle, des enquêtes menées parmi des adultes cette fois-ci indiquent que ce sont justement les sentiments de tendresse et de respect envers le genre humain que le public accorde à Charlie
Chaplin comme témoignage essentiel servant à honorer sa mémoire.
(L. Verlée, Enseignement des langues et information culturelle, Fernand Nathan, Editions Labor, Paris,
Bruxelles,