Charlie Hebdo
La France a vécu trois jours d'horreur, du mercredi 7 au vendredi 9 janvier. Mercredi 7 janvier, deux hommes lourdement armés attaquent le journal satirique Charlie Hebdo, aux cris de "Allahou akbar", tuant douze personnes, dans le plus grave attentat en France depuis plus d'un demi-siècle. Charb, Wolinski, Cabu et Tignous, connus pour leurs dessins irrévérencieux, provocateurs, figurent parmi les morts. L'économiste Bernard Maris aussi. Les deux tueurs, Chérif et Saïd Kouachi, âgés de 32 et 34 ans, fuient.
Jeudi 8 janvier, une fusillade a lieu à Montrouge, au sud de Paris. Une policière âgée de 25 ans est tuée. Un lien n'est établi que le lendemain avec l'attaque contre "Charlie Hebdo". Le tireur, Amedy Coulibaly, âgé de 32 ans, connaît les frères Kouachi, il est lui aussi en fuite.
Vers 17 heures, policiers et gendarmes d'élite donnent l'assaut quasi-simultanément. Les trois terroristes sont tués. Quatre personnes sont mortes Porte de Vincennes, ce qui porte à 17 le nombre de morts civils dans ces attaques.
L’un des terroristes a eu le temps de dire qu'il avait été envoyé par Al-Qaïda au Yémen et Amedy Coulibaly s'est revendiqué du groupe Etat islamique et a dit s'être "synchronisé" avec les Kouachi pour les attaques.
Après une journée de deuil national, plusieurs manifestations de solidarité sont organisées samedi 10 et dimanche 11 janvier.
Tout cela a été provoqué à cause des caricatures ironiques que le journal avait publié sur le prophète Muhamad (sws) et que les musulmans ont vu comme une humiliation pour leurs croyances sacrées. Cepandant, les terroristes et fanatiques l’ont utilisé comme occasion pour encourager à la haine entre les religions et faire naitre de nouvelles guerres à base des croyances en France.