A Douy, le 12 décembre 2010,

Monsieur le Président, Mesdames,
Messieurs les rabatteurs,
Messieurs les Chasseurs,
Chers Amis,
Cher Vincent,

Un an de plus et toujours vaillant,
Et même plein d’allant !
Par les près, les maïs, les bois et les champs,
Accompagné d’ « Aca » par-ci, d’ « Aca » par-là,
De « Fly » ici, de « Fly » là,
Ponctué de « fais voler », de « rapporte » et de « aux pieds »,
Toujours alerte, la trompe en bandoulière,
Tu surveilles les volières, comme les traces dans les fougères,
Tu te démènes pour nous faire chasser et tirer.
Et tu le fais bien ! Sois en remercié.

Il faut dire qu’à 38 ans, tu as déjà pas mal bourlingué :
Tu as connu bien des chasses et des battues,
Arpenter bien des forêts et des talus,
Et du gibier, beaucoup abattu.
De la Sologne à l’Afrique, tout ce qui est cynégétique,
T’est sympathique et rentre dans ton éthique.
Tu as ça dans la peau, comme d’autres la musique,
Et plus qu’un boulot, c’est pour toi une passion,
A laquelle tu te consacres sans compter avec succès et raison.
Et j’ajouterai avec talent !

Avoir 38 ans, et un tel talent, quelle chance, mon cher Vincent !
Messieurs, de vos 38 ans, vous en souvenez-vous en ?
Pas sûr, car c’est bien loin, pour vous, maintenant…
Mais rappelez-vous pourtant :
Que c’est l’âge de tous les projets, ou tout est possible,
Ou le monde vous appartient, où on a peur de rien…
Pas même de plonger dans « la petite Rère »
Tout habillé, en plein hiver,
Pour ramener un gibier, par le Président, magnifiquement tué,
Et repartir avec le sourire,
Pour continuer à traquer, non sans avoir corné et taïauté,
Trempé, mais comme si de rien n’était.
Chapeau l’artiste !

Alors avoir un bon métier,
Etre à la tête d’une belle petite famille,
Avoir aux bras une femme gentille, aux pieds de bons chiens,
A ses côtés de vrais copains,
Vivre sa passion au quotidien,
Dans un environnement privilégié,
Que demander de plus, sinon la santé ?