Chevalier
Chevaliers (Correction)
Je me nomme Garin de Valvert, dans ma famille, nous étions forgerons de père en fils, mon grand père avait forgé les épées d'Uter, et mon père celles du roi Arthur. Nous habitions le petit village de Gardefeu, à quelques kilomètres de Camelot. Depuis ma plus tendre enfance, j'étais bercé par les histoires des chevaliers de la Table Ronde. A cinq ans je passais mes journées à observer ces armes que je contemplais comme de merveilleux bijoux. Quelques années plus tard, lorsque j'aidais mon père dans son travail, je m'entrainais en cachette à les manipuler, si bien qu'à l'âge de seize ans, j'étais déjà un expert dans l'art d'utiliser les javelots, les épées, les lances et tout ce qui tombait entre mes mains. Il m'arrivait souvent de croiser les chevaliers du roi Arthur, je les considérais comme des modèles et je rêvais, qu'un jour, je les rejoindrais. J'étais comme eux, fort, grand et beau et j'avais appris la courtoisie, la générosité et la loyauté auprès de mes parents et de leur entourage. Seule ma curiosité pouvait m'attirer des problèmes.
Mon père me demanda un jour de livrer les armes commandées par le Vavasseur de Clairval. Il demeurait de l'autre côté de la forêt de Courtelande, à moins de deux heures à cheval de notre petit village. Je quittai la maison chevauchant notre plus beau cheval, un étalon noir du nom de Brisefer, offert à mon père par le duc de Noirmoustier en échange du merveilleux travail qu'il avait fait sur son épée fétiche brisée. Je traversais les bois sans encombres pour arriver au domaine du vavasseur. Les lieux paraissaient vides. Alors que je m'approchai de la bâtisse principale, j'entendis hurler une femme. Je saisis les armes du vavasseur, pénétrai dans la maison et me dirigeai vers la pièce d'où provenaient les hurlements. J'entrai et découvris deux brigands en train de violenter une jeune fille. Les deux marauds n'étant pas très valeureux prirent rapidement la fuite quand ils