Chomage
Introduction :
Les pays développés n'ont jamais été si riches et pourtant le chômage reste un phénomène de masse. Cette contradiction se comprend : avec la hausse des revenus, la demande est de plus en plus sensible aux effets de mode, et donc est devenue irrégulière. Avec l'internationalisation, la concurrence aussi bien par la qualité que par les prix, modifie sans cesse les parts de marché obtenues par les entreprises, et donc leurs ventes varient. Ne faudrait-il pas donner aux entreprises la flexibilité qu'elles réclament : le pouvoir de s'adapter rapidement aux changements de la demande en licenciant et baissant les salaires si nécessaire ? La théorie néoclassique justifie cette exigence par sa théorie du marché du travail, pourtant elle est contestée.
I. La flexibilité libérale et la théorie néoclassique
L'analyse néoclassique repose sur le concept de marché du travail, qui, en concurrence pure et parfaite, permettrait d'équilibrer l'offre et la demande de travail, donc de supprimer le chômage. La politique préconisée est alors d'établir cette concurrence pure et parfaite en supprimant toutes les entraves à la flexibilité externe des entreprises et des travailleurs.
A/ le marché du travail néoclassique
Le marché du travail est un marché comme les autres : il s'y rencontre les offres et les demandes de travail et, grâce à la loi de l'offre et la demande, un prix (ici le salaire) sera déterminé. Les néoclassiques raisonnent sur le salaire réel (sans inflation) car ils considèrent que les agents économiques n'en sont pas dupes.
Aujourd'hui, il faut raisonner sur le coût du travail, salaires plus charges sociales, car c'est ce que paient réellement les entreprises.
La courbe de demande de travail représente la somme des demandes individuelles des entreprises (une demande de travail est une offre d'emploi), elle