CHRISTIAN BOLTANSKI.

Sa vie :

Il est né le 6 septembre 1944. C’est un autodidacte, c'est-à-dire qu’il c’est formé lui-même, il a apprit tout seul, sans allez à l’école. Son père est Juif et sa mère est chrétienne. La seconde guerre mondiale a profondément marqué ces œuvres.
Il commence à peindre à l’âge de 13 ans. Ces premiers tableaux représentent des personnages dans des situations macabres. Christian Boltanski est aujourd'hui reconnu comme l'un des principaux artistes contemporains français.
Il va ensuite enseigner à l’école des Beaux-Arts de Paris.

Boltanski utilise les photos, le cinéma, la vidéo pour chercher l’émotion à travers des différentes expressions artistiques. Les thèmes qui reviennent sans cesse dans ces œuvres sont la mémoire, l’enfance et la mort. Il utilise plusieurs matériaux comme les photographies anciennes, des objets trouvés, des cartons ou encore des luminaires…
Boltanski à une particularité qui est de reconstituer des instants de vie avec des objets qui ne lui appartiennent pas. Ces œuvres font appel au souvenir, du souvenir d’enfance au souvenir des défunts, il pense que son histoire personnel et commune à celle de tous.
Il exprime dans ces vidéos les souffrances des juifs lors de la guerre.
Christian Boltanski se questionne beaucoup entre l’absence et la présence. Dans son travail l’absence est un sujet qui lui est important. La vidéo et les photos sont des présences qui font revivrent les absents.

Ces œuvres :

« Les suisses morts »

Crées en 1989, ce sont de nombreuses œuvres constitués de portrait de Suisse morts. Il utilise des photographies tirées d’un journal Suisse. Il choisit des Suisses qui n’ont aucune raison de mourir. Car la Suisse par sa neutralité n’a pas participé aux guerres mondiales.

« Réserve »

En 1988, Boltanski utilise le vêtement pour créer une œuvre profondément émouvante. C’est une pièce qui fait allusion aux endroits ou les nazis laissaient les effets des personnes déportées.