ChristopheColomb
Bien qu'il ait navigué pour le compte des rois catholiques d'Espagne, Christophe Colomb est un Génois. En 1451, l'année de sa naissance, Gênes est alors la plus puissante des républiques maritimes italiennes, ainsi qu'un important port. Le jeune Génois y rêve de voyages. Il commence par naviguer en Méditerranée, au Ghana, ainsi que vers l'Angleterre et l'Islande. C'est dans ces pays nordiques qu'il entend des récits de terres lointaines où les habitants auraient les yeux bridés. C'est l'observation de fortes marées en 1476 qui lui fait penser qu'il doit exister d'autres terres de l'autre côté de l'océan.
Persuadé que la terre est ronde en lisant les écrits de Ptolémée, il rejoint son frère à Lisbonne, qui y exerce le métier de cartographe. Tout comme Christophe Colomb, les savants de l'époque pensent que l'on peut rejoindre l'Asie en traversant l'Océan Atlantique. Selon Ptolémée, la distance à parcourir est de 16 000 km. Christophe Colomb la sous-estime davantage, puisqu'il n'imagine que 2 414 km entre l'Europe et le continent asiatique. Afin de vérifier ses intuitions et aussi dans le but de faire fortune, le navigateur soumet son projet de traverser l'Océan Atlantique aux souverains d'Europe. Il s'adresse d'abord au roi du Portugal qui refuse.
Christophe Colomb expose ensuite sa mission au roi de France puis à celui d'Angleterre, sans succès. Il s'en remet au Conseil Royal espagnol. Le couple royal rejette une première fois son projet parce que le navigateur énonce des prétentions importantes, pour lui et pour ses descendants
Finalement, le 17 avril 1492, le couple royal signe à Santa Fé les accords qui donnent à Christophe Colomb ce qu'il demande.
Le premier voyage : découverte des Bahamas, de Cuba et de