1 ) Comment est traité le colonialisme et la Guerre d’Algérie
2) Quels modes de témoignage le film met-il en scène ? 1) La condition ouvrière, la société de classes, la guerre d’Algérie, la décolonisation de l’Afrique subsaharienne, l’absence de liberté dans la vie professionnelle, … Voici les thèmes abordés dans Chronique d’un été lors de nombreuses discussions autour d’un verre ou a table avec les différents protagonistes et les réalisateurs.
Nous pouvons donc remarquer qu’il y a des confrontations lors de ces discussions, notamment sur la question algérienne, chacun n’étant pas engagé de la même manière dans le processus de libération du pays.
La séquence sur la guerre d'Algérie ne dure que trois minutes, Jean-Marc explique donc que pour lui la désertion et le refus de cette guerre serait valide seulement si elle est soutenue par le plus grand nombre. Il reproche à Régis de manifester de la discrétion dans le refus. Celui-ci ne dément pas. Il dit ressentir avant tout du dégout pour son époque . Au travers de titres de journaux qui font état des évènements d'Algérie puis de ceux du Congo belge, Rouch , amène sur le tapis la question du racisme en évoquant lors d'un repas le fait divers qui a défrayé la chronique a propos des nonnes violées à Léopold Ville, ce qui lui permet de mettre à jour des clichés sur l’Afrique profondément ancrés dans l’esprit des gens . Marceline va ainsi dire qu’elle n’est pas attirée par les noirs etc… Mais la conversation va par la suite changer de tonalité lorsque Jean Rouch va demander a Landry jeune Congolais Belge ce que signifie les numéros sur le bras de Marceline , celui-ci ne le sait pas , c’est une déportée qui a survécut . Les deux auteurs travaillent ainsi beaucoup sur ce qui sépare les protagonistes du film (des barrières sociales, culturelles) afin d’être en mesure dans un deuxième temps d’œuvrer à leur rencontre.

2) On est avec Chronique d’un été dans une certaine conception du documentaire qui travaille